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TOP 20 DES MEILLEURS FILMS 2014 SADIQUE MASTER

Cette année encore, après bon nombre de festivals parcourus le classement s’annonce difficile à ordonner et c’est pour cela que ce top 20 regorge d’œuvres d’une qualité impartiale. Dans ce classement figurent plusieurs exclusivités présentes dans le Sadique-master festival ou visionné au cours de l’année lors diverses manifestations artistiques tels que le Paris international fantastic film festival , L’étrange festival, ou encore le Festival du mauvais genre . Ce classement est bien évidemment personnel, subjectif et discutable, mais il est indispensable de voir l’intégralité de son contenu.

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20 : Housebound (Gerard Johnstone)

Synopsis : Une cambrioleuse à la petite semaine est assignée au domicile parental pour purger sa peine. Mais cette demeure en apparence tranquille se révèle habitée par un (des ?) curieux invité(s)… Avec une base classique, un humour Néo-Zélandais décalé, il est possible de se vautrer dans quelque chose de particulièrement original. Qu’il est ingénieux de jouer et de détourner les codes du genre.






19 : Alleluia (Fabrice du Welz)

Synopsis : Lorsque Gloria accepte de rencontrer Michel, contacté par petite annonce, rien ne laisse présager la passion destructrice et meurtrière qui naîtra de leur amour fou… Adapté à nouveau directement ou indirectement l’histoire des tueurs de la lune de miel n’est pas une idée des plus novatrices, le film n’est lui non plus aucunement novateur mais pourtant il est bon et bien réalisé, sans pour autant transcendé ce dont à quoi Du Welz avait pu nous habituer sur ses œuvres les plus subversives.




18 : Tusk (Kevin Smith)

Synopsis : Un célèbre podcaster rend visite à un vieil homme totalement fasciné par les morses. La rencontre va très vite dégénérer… Cinématographiquement parlant il n’y a rien d’exceptionnel, mais avouons-le, lorsque que la folie du film démarre, n’avons-nous pas tous halluciné ? L’imagination de Kevin Smith est tout de même appréciable…






17 : The Duke of Burgundy (Peter Strickland)

Synopsis : Une lépidoptériste (spécialiste des papillons) austère entretient une relation sadomasochiste avec sa femme de ménage, jeune et soumise à tous ses désirs. C’est beau, c’est monotone et giratoire, mais c’est quand même sacrément beau. La réalisation a son propre charme, le tout est absolument poétique, mais il manquait l’éclat.




16 : Faults (Riley Stearns)

Synopsis : Afin de secourir leur fille Claire tombée sous la coupe d’une secte, des parents font appel à Ansel Roth, spécialiste de déprogrammation mentale. Rapidement, Ansel découvre que le cas de Claire est plus complexe qu’il ne l’imaginait… Une parfaite représentation de l’art du scénario réversible et progressivement décadent. C’est minimaliste mais subtile, et c’est quand même une bonne surprise…




15 – It folow (David Robert Mitchell)

Synopsis: Pour Jay, âgée de 19 ans, la rentrée devait être synonyme de cours à la fac, de rencontres avec des garçons et de week-ends passés au bord du lac. Mais après un rapport sexuel d’apparence anodine, elle se retrouve hantée par d’étranges visions et par le sentiment inexorable d’être suivie par une présence. Abasourdies, Jay et ses amies doivent désormais trouver le moyen de fuir cette menace terrifiante qui semble les rattraper… Meilleur qu’une campagne contre le SIDA, It folow enchaîne les critiques élogieuses. C’est un bel hommage (références aux films cultes des années 70/80 grouillantes) à la réalisation indiscutable, mais je pense qu’il ne dépasse pas le cadre du divertissement. Cela dit, c’est bien l’un des meilleurs divertissements horrifiques de l’année, ça ne fait aucun doute.



14 – Bag boy lover boy (Andrés Torres)

Synopsis : Un jeune vendeur de hot‐dogs au physique atypique est démarché par un photographe de charme pour une séance qui va virer à l’initiation traumatique. Une vision édifiante de la perversion narcissique dans l’art et de la nature faible et facilement influençable de l’homme.






13 – Apocalyptic (Glenn Triggs)

Synopsis : Une équipe de télévision locale part faire un reportage sur une communauté religieuse adepte de la fin du monde… Certains pourront blâmer le manque de renseignements sur les motivations de la « secte » mais rarement un film sur le sujet n’aura été si anxiogène et angoissant.





12 – The voices (Marjane Satrapi)

Synopsis : Jerry est amoureux de la comptable de son travail. Il va se confier à ses animaux de compagnie qui ont la faculté de parler : un chat qui le pousse à commettre des meurtres en série et un chien affable. Traitement original de la maladie mentale, oeuvre délirante au scénario plutôt improbable et savamment développé. C’est absurde mais ça marche, alors belle réussite.





11 – Horshead aka Fievre (Romain Basset)

Synopsis : Depuis son enfance, Jessica a été hanté par des cauchemars récurrents dont le sens lui échappe. Cette particularité lui a permis d’étudier la psychophysiologie du rêve pour essayer de comprendre l’origine de ses cauchemars. Après la mort de sa grand-mère qu’elle connaissait à peine, Jessica retourne à contrecœur dans sa maison familiale. Elle ne s’entend pas très bien avec sa mère et n’est pas impatiente de la revoir. À son arrivée, Jessica découvre que sa défunte grand-mère est couchée dans la chambre voisine de la sienne durant la veillée. Un exercice de style puissant, onirique et littéralement immersif. C’est un premier film, c’est mystérieux, c’est esthétiquement somptueux et c’est Français…



10- Rampage 2 (UwE Boll)

Synopsis :Après s’être terré deux ans dans la clandestinité, Bill Williamson veut frapper de nouveau un grand coup pour lutter contre les pouvoirs de la finance qui régissent le monde. Bill va monter une action spectaculaire en prenant en otage le personnel d’une plateforme de télévision pour lui permettre de diffuser à grande échelle ses messages de combat. LE film le plus politiquement incorrect et jouissif de ces dernières années. Le reste importe peu, vive UwE Boll !




9 – Moebius (Kim Ki-duk)

Synopsis : Alors qu’elle surprend son mari en plein adultère, une femme tente de lui sectionner le penis. N’y arrivant pas, elle décide d’émasculer son fils et avale son sexe. Une grande farce œdipienne complètent tordue à l’imagination déroutante…L’un des films les plus étranges de l’année avec Tusk.




8 – Killers (Kimo Stamboel et Timo Tjahjanto)

Synopsis : Nomura, la trentaine, vit avec succès à Tokyo. Les filles l’aiment et il apprécie leur compagnie. Mais derrière cette apparence, personne ne se doute de la réelle identité de Nomura… Il est un criminel impitoyable et l’auteur de meurtres violents qu’il immortalise par des clips vidéo postés ensuite sur internet. À des milliers de kilomètres vit Bayu, un journaliste d’investigation en disgrâce parti vivre à Jakarta. Suite à d’innombrables échecs, Bayu commence à ressentir une fascination pour les vidéos de Nomura… Il crée alors un alter ego : celui d’un tueur en série justicier qui enregistre ses propres meurtres. Les deux tueurs vont alors se livrer à un face-à-face mortel… Violent, cruel, réaliste et très juste dans son propos…Une petite claque dans la lignée de I saw the devil.



7 – Pieces of Talent (Joe Stauffer)

Synopsis : Un étrange réalisateur solitaire compose des films avec ses meurtres et développe une obsession sur une femme. Piece of talents, premier long métrage de Joe Stauffer, est une oeuvre riche, imprévisible et originale. À l’instar des survivals modernes, Piece of talents développe la psychologie de ses personnages et creuse l’intimité d’un tueur charismatique tel que le faisait Lustig avec Maniac en 1980. Doté d’un esthétisme raffiné et d’une réalisation particulièrement maîtrisé, nous avons ici une oeuvre qui tendrait à être plus reconnu. ps : Pieces of Talent sera diffusé au Sadique-master festival .



6 – Necrophobia (Daniel de la Vega)

Synopsis : Un homme souffrant d’une phobie de la mort voit son quotidien devenir un cauchemar peuplé d’hallucinations. Quelque part entre le cinéma paranoïaque de Polanski et le Giallo baroque…Concis mais incroyablement bien maîtrisé.










5 – Carcinoma (Art Doran)

Synopsis : Dorian a une vie pleine de bonheur avec sa petite amie. Il est populaire au travail et trés apprécié auprès de ses amis . Mais un jour, il sent que quelque chose en lui ne va pas et décide de consulter un médecin. Il s’avère que Dorian est atteint d’un cancer du côlon devant être traité rapidement. Après une nuit atroce à l’hôpital, il se rejette et laisse libre cours à son cancer, se concluant par un développement vraiment pervers… Infâme, sordide, glauque, réaliste. Jamais depuis Thanatamorphose la décomposition physique n’aura été si belle !

ps :Carcinoma sera diffusé au Sadique-master festival .



4 – Circus of the dead (Billy Pon)

Synopsis : Une bande de clowns sadiques dirigés par un certain « Papa Corn » (clown pervers et nécrophile) jouent d’étranges numéros dans un cirque et sèment la terreur dans la ville. Ils kidnappent un homme et l’exposent face à des situations de la vie courante qu’il prenait pour acquis, mais de la manière la plus horrible. Du cirque du gore et du sexe ! Circus of the dead est LE film de clowns déjantés que nous avons toujours voulu voir, ce délicieux mélange tant espéré entre style eighties kitch et le cinéma déviant moderne. Une chose est évidente, cette joyeuse oeuvre vise à nous rappeler que la violence n’exclut pas la bonne humeur

ps : Circus of the dead sera diffusé au Sadique-master festival .



3 – Spring (Justin Benson et Aaron Moorhead)

Synopsis : Une jeune tête brûlée quitte les États-Unis et part s’installer en Italie où il y fait la rencontre d’une « créature » de rêve… Alors que ce film n’annonçait rien de clair, il s’avère que c’est une véritable surprise. D’une sensibilité proche de Morse (de Tomas Alfredson) et d’un climat libérateur, il est probablement l’un des films les plus touchants et émouvant de l’année.




2- Wetlands (David Wnendt)

Synopsis : Helen est une adolescente non-conformiste qui entretient une relation conflictuelle avec ses parents. Passant la plupart de son temps à traîner avec son amie Corinna, avec qui elle transgresse un tabou social après l’autre, elle utilise le sexe comme un mode de rébellion et casse la morale bourgeoise conventionnelle. Après un accident de rasage intime, Helen se retrouve à l’hôpital où il ne lui faut pas longtemps pour faire des vagues. Mais elle y rencontre Robin, un infirmier dont elle va tomber follement amoureuse… Wetlands est une comédie Allemande bien décalée et particulièrement atypique présentée comme un Fight Club Trash au féminin, et on peut dire clairement dire qu’il extrêmement jouissif, mais il contient aspect dramatique non négligeable provoquant d’indéniables rires jaunes. Ce film étonne, détend, stimule, dérange, fascine, et sa palette sensationnelle scotchera assurément les adeptes de la comédie transgressive



1 – House with 100 eyes ( Jay Lee et Jim Roof)

Synopsis : Ed et Susan sont un couple tout ce qu’il y a de plus normal à l’exception de leur hobby : faire le snuff-movie porno ultime… Hors du circuit underground profond, rares sont les films chocs cette année, et House with 100 eyes est l’un des seuls à remplir ce contrat tout en étant indéniablement excellent ! Répliques cultes, humour noir extrêmement cruel, aucun tabou et une moralité douteuse, que demander de plus ?



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