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TOP 20 DES MEILLEURS FILMS 2018 SADIQUE MASTER

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20: Life guidance (de Ruth Mader)

Synopsis : Alexander Dworsky mène une vie parfaitement réglée. Sa carrière professionnelle et familiale est une réussite, tout semble se passer à merveille dans cet univers à la gloire de la réussite et de la productivité. Mais un jour, Alexander commence à douter…

Cliniquement froid, étrange et déconcertant.





19: BuyBust (de Erik Matti)

Synopsis :Coincée dans le labyrinthe d’un bidonville de Manille entre une population à cran et un violent cartel, l’agent spécial Nina Manigan se bat pour voir le bout de la nuit

Un « The raid » Philippin à l’horizontal dans une favelas, c’est forcément jouissif.







18 :Hérédité (Ari Aster)


Synopsis :Lorsque Ellen, matriarche de la famille Graham, décède, sa famille découvre des secrets de plus en plus terrifiants sur sa lignée. Une hérédité sinistre à laquelle il semble impossible d’échapper.

De l’horreur subtile avec une réelle ambiance, bien au delà des habituels jumpscare stériles des productions du genre.







17: L’heure de la sortie (Sébastien Marnier)


Synopsis:Lorsque Pierre Hoffman intègre le prestigieux collège de Saint Joseph il décèle, chez les 3e 1, une hostilité diffuse et une violence sourde. Est-ce parce que leur professeur de français vient de se jeter par la fenêtre en plein cours ? Parce qu’ils sont une classe pilote d’enfants surdoués ? Parce qu’ils semblent terrifiés par la menace écologique et avoir perdu tout espoir en l’avenir ? De la curiosité à l’obsession, Pierre va tenter de percer leur secret…

Du cinéma Français intelligent, inquiétant et au propos censé.







16 : Lord of chaos (Jonas Åkerlund)


Synopsis :Dans le climat beaucoup trop apaisé de la Norvège des années 1990, Euronymous fonde le groupe Mayhem et devient l’épicentre de la nouvelle scène black métal norvégienne. Sa rencontre avec Varg Vikernes, l’homme derrière le projet musical Burzum, va précipiter les membres de son cercle dans une surenchère criminelle.

Déologiquement erroné pour l’esprit du black metal, mais cinématographiquement clairement plaisant (surplombé d’une violence radicale efficace).





15 :Lifechanger (de Justin McConnell)

Synopsis : Drew possède la capacité de dupliquer les corps de différentes personnes, dont il consomme l’énergie et prend l’apparence. Il est sans cesse obligé de se nourrir de la force vitale de ses victimes, sous peine de disparaître lui aussi.

Concept original brillamment exploité qui, par le prisme de sa nature fantastique, traite de nombreuses questions existentielles.










14 : The Night come for us (de Timo Tjahjanto)

Synopsis : Après avoir épargné la vie d’une jeune femme lors d’un massacre, un assassin d’élite de la Triade se retrouve la cible de gangsters meurtriers.

Tout simplement le film d’action le plus violent, brutal et gore réalisé à ce jour.








13 : Mandy (de Panos Cosmatos)


Synopsis : Pacific Northwest, 1983. Red Miller et Mandy Bloom mènent une existence paisible et empreinte d’amour. Quand leur refuge entouré de pinèdes est sauvagement détruit par les membres d’une secte dirigée par le sadique Jérémie Sand, Red est catapulté dans un voyage fantasmagorique marqué par la vengeance, le sang et le feu…

Un grand bordel rempli d’hémoglobine, de fantasmagorie et d’hystérie avec un Nicolas Cage dément.




12 : Paranoia (de Steven Soderbergh)


Synopsis : Une jeune femme, convaincue d’être harcelée, est enfermée contre son gré dans une institution psychiatrique. Alors même qu’elle tente de convaincre tout le monde qu’elle est en danger, elle commence à se demander si sa peur est fondée ou le fruit de son imagination …

Sur une réalisation singulière et terriblement efficace, rarement un film n’aura si bien porté un titre.







11 : What keeps you alive (Colin Minihan)

Synopsis : Pour leur premier anniversaire de mariage, Jackie emmène Jules dans le coin reculé où son père et elle allaient chasser, quand elle était petite. Personne à la ronde, à part la luxueuse demeure de son amie d’enfance de l’autre côté du lac. Toutes les conditions sont réunies pour un week-end idyllique en amoureuses. Pour une plongée dans l’horreur, aussi.

Insidieux et radical, des slashers originaux de cet acabit on en redemande.





10: Freaks (Zach Lipovsky)

Synopsis : Employé dans une société de nettoyage de fosses septiques, Chip ne sait pas dire « non » aux femmes. Un défaut qui va lui coûter très cher lorsque sa petite amie envahissante lui propose de voler 68 000 $…

Rarement une descente aux enfers n’a été aussi jouissive et loufoque.








9: Assasination Nation (de Sam Levinson)

Synopsis :Dans la petite ville de Salem, un hacker provoque un scandale général en piratant les données personnelles des habitants, dont la vie est désormais exposée en place publique. 4 jeunes filles vont bientôt être la cible d’une véritable chasse aux sorcières…

Assasination nation joue sur plusieurs terrains et pointe autant l’impudeur des réseaux sociaux, l’hypersexualisation, le puritanisme, l’hypocrisie, la superficialité…La satire est brûlante, efficace, elle englobe différents enjeux sociétaux sans forcément trop de subtilité mais en allant à l’essentiel. Clairement jouissif.




8 : Frig (Antony Hickling)

Synopsis : Troisième volet de la trilogie : La fin d’une relation amoureuse en trois parties : L’amour, la merde et le sperme. Partant d’un récit personnel d’une relation amoureuse, accompagné d’images qui représentent des bribes de mémoire, le spectateur est ensuite plongé dans l’univers des 120 Journées de Sodome du Marquis de Sade. Composé de danse contemporaine, de performance et de poésie, cet œuvre est un portrait pictural d’une violence subie et d’un parcours de libération chamanique.

Une expression intense de sentiments à travers la perversion et le sublime.





7 : Liverleaf (Eisuke Naitô)

Synopsis : Tout juste arrivée dans un lycée de province, Haruka est victime de harcèlement de la part de ses camarades. Particulièrement cruels, ces derniers vont jusqu’à incendier sa maison, causant la mort de ses parents. Haruka décide alors de se venger…

D’un nihilisme plutôt déconcertant, Eisuke Naito plutôt jusque-là habitué aux teen movies nous assène une sacrée claque inattendue, d’une violence aussi radicale que perturbante.





6 : Creep 2 (Patrick Brice)

Synopsis : Une vidéaste pense avoir trouvé le sujet de ses rêves en la personne d’un homme prétendant être un serial-killer. Elle part le rejoindre chez lui, dans une maison perdue au fond de la forêt.

Un concept minimaliste ambitieux dans la même veine que le premier volet, peut être moins anxiogène mais surement plus ingénieux. Un portrait de stalker tordu comme on en veut plus, soutenu par une écriture remarquablement maîtrisée qui balade le spectateur où elle veut.




6 : Upgrade (Leigh Whannell)

Synopsis : Après la mort de son épouse lors d’une violente agression qui l’a laissé paralysé, Grey Trace est approché par un inventeur milliardaire qui propose de lui administrer un remède expérimental qui va « upgrader » son corps et ses facultés. Désormais doté d’un implant fonctionnant à l’intelligence artificielle, Grey voit ses capacités physiques décuplées et se lance dans une mission vengeresse, afin de faire payer ceux qui ont tué sa femme.

Débarqué de nul part, sous ses airs de série B de SF Upgrade impose sa radicalité et se montre si pertinent qu’il en ressort comme l’un des meilleurs films du genre sorti récemment.



5 : Dogman (Matteo Garrone)

Synopsis : Dans une banlieue déshéritée, Marcello, toiletteur pour chiens discret et apprécié de tous, voit revenir de prison son ami Simoncino, un ancien boxeur accro à la cocaïne qui, très vite, rackette et brutalise le quartier. D’abord confiant, Marcello se laisse entraîner malgré lui dans une spirale criminelle. Il fait alors l’apprentissage de la trahison et de l’abandon, avant d’imaginer une vengeance féroce…

Quand le morose se retrouver propulsé dans la spirale de l’ultra violence. Froid et intense mais aussi terriblement juste.






4 : Under The silver Lake (David Robert Mitchell)

Synopsis : À Los Angeles, Sam, 33 ans, sans emploi, rêve de célébrité. Lorsque Sarah, une jeune et énigmatique voisine, se volatilise brusquement, Sam se lance à sa recherche et entreprend alors une enquête obsessionnelle surréaliste à travers la ville. Elle le fera plonger jusque dans les profondeurs les plus ténébreuses de la Cité des Anges, où il devra élucider disparitions et meurtres mystérieux sur fond de scandales et de conspirations.

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Un labyrinthe mental aussi absurde qu’ambitieux. Iconoclaste au possible, la didactique entretenue avec le spectateur frôle parfois le génie.





3 : Kissing Candice (Aoife McArdle)

Synopsis : Candice est âgée de 17 ans et vit dans une petite ville côtière près de la frontière irlandaise. Elle voudrait se libérer de son ennui et sa seule échappatoire se trouve dans ses rêves, qui s’intensifient progressivement en raison de son épilepsie chronique. Un garçon étrange mais beau se trouve dans chacun d’eux. Soudainement, elle rencontre ce garçon imaginaire dans la vraie vie : Jacob tentera d’abord de l’éviter, mais Candice veut laisser libre cours à son obsession. Leurs rencontres ne seront pas dépourvues de danger, car elle finira par être impliquée dans les activités d’un groupe local de criminels.

Sensible et sombre, Kissing candice séduit par son atmosphère, sa précision émotionnelle, sa beauté aussi formelle que fantasmatique.




2 : Utoya, 22 juillet (Erik Poppe)2 :



Synopsis : Île d’Utøya, Norvège. Le 22 juillet 2011.

Dans un camp d‘été organisé par la Ligue des jeunes travaillistes, un homme de 32 ans ouvre le feu.

Tourné en plan-séquence, Utoya, 22 juillet retranscrit avec une immersion incroyablement juste la chasse à l’homme et le carnage perpétré par Anders Brievik sur l’île d’Utoya. Un véritable tour de force sans concessions qui happe littéralement.





1 : The House of Jack Built (de Lars Von Trier) – ex aequo –



Synopsis : Un tueur en série solitaire atteint de TOC, Jack, sévit dans l’état de Washington dans les années 1970 et 1980 pendant les mêmes années que le tueur à gages dit « Ice Man ». Ingénieur perfectionniste, surnommé « Monsieur Sophistication » en raison de sa maniaquerie et de sa passion pour la mise en scène de ses assassinats, il cherche à commettre le crime parfait tout en considérant chaque meurtre en soi comme une œuvre d’art. Alors que la police s’apprête à l’arrêter dans la chambre froide où il stocke ses victimes, Verge (qui est en fait Virgile) lui apparaît et le guide vers les enfers. Lors de leur voyage, Jack lui raconte son histoire personnelle coupée en cinq chapitres, fondés sur un meurtre en particulier.

Ode au cynisme et à la noirceur, pièce maîtresse, comédie loufoque, prophétie mystique..Tant de superlatifs pour qualifier ce nouveau chef d’oeuvre de Lars Von Triers.



1 : – ex aequo – Climax (Gaspar Noé)


Synopsis : En 1996, à l’appel d’une chorégraphe de renom, un groupe de danseurs urbains se retrouvent dans un local de répétition isolé en bordure d’une forêt, par un temps enneigé. Dans un monde sans téléphone portable ni Internet, ils répètent une dernière fois avant de s’envoler pour les États-Unis. À l’issue de la répétition, les danseurs se lancent dans une fête pour décompresser. Mais très vite, il apparaît que quelqu’un a versé une substance illicite dans la sangria qu’ils buvaient. Quand certains s’entraînent dans une transe dansante sans fin, d’autres plongent dans la démence et l’horreur. Paroxysme d’un cinéma sensoriel qui brise la frontière de l’écran afin d’emporter le spectateur dans ses méandres psychédéliques. Absorption totale et manifestation parfaite du chaos.





Mentions spéciales : Puppet Master: The Littlest Reich (de S. Craig Zahler/ Sonny Laguna et Tommy Wiklund) Petit plaisir coupable, ce nouveau volet surprise surprend par ses outrances gore et son politiquement incorrect. – Au documentaire « The Allins » de Sami Saif. A Ultra Pulpe (Bertrand Mandico) qui, de par son format hybride de « moyen » métrage n’a pas pu être inclut dans le classement. – Les films diffusés au Sadique-master festival (en 2018) ne sont évidemment pas intégrés à cette liste afin de conserver une certaine neutralité.

A savoir que je n’ai pas encore l’occasion de voir Tous les dieux du ciel (de Quarx), Ghostland (de Pascal Laugier),Le bon apôtre de Gareth Evans, Un couteau dans le coeur de Yan Gonzales, ni le documentaire « Canniba » de Verena Paravel et Lucien Castaing-Taylor.

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