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TOP 20 DES MEILLEURS FILMS 2016 SADIQUE MASTER

Dernière mise à jour : 7 juil. 2021

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20 : Patchwork (Tyler MacIntyre)

Synopsis: Trois jeunes femmes se rendent à une soirée et se retrouvent Frankensteinées ensemble dans un seul corps. Désormais, elles vont devoir mettre de côté leurs


différences, trouver le responsable de cette malédiction et se venger…


Un cocktail déjanté plutôt efficace et non pas dénué d’originalité.







19 : Don’t breathe – La maison des ténèbres (Fede Alvarez)

Synopsis : Pour échapper à la violence de sa mère et sauver sa jeune sœur d’une existence sans avenir, Rocky est prête à tout. Avec ses amis Alex et Money, elle a déjà commis quelques cambriolages, mais rien qui leur rapporte assez pour enfin quitter Détroit. Lorsque le trio entend parler d’un aveugle qui vit en solitaire et garde chez lui une petite fortune, ils préparent ce qu’ils pensent être leur ultime coup. Mais leur victime va se révéler bien plus effrayante, et surtout bien plus dangereuse que ce à quoi ils s’attendaient…

Ou comment jouer habilement des mécanismes du thriller et de la tension…




18 : Parasites (Chad Ferrin)

Synopsis : Trois amis se retrouvent perdus a Skid Row et sont capturés par une bande de sans-abri en colère.

Un hommage incontesté et touchant au cinéma bis urbain des années 70/80.








17 : Harvest lake (Scott Schirmer)

Synopsis : Cinq amis tombent sous l’influence séductrice d’une présence venue d’un autre monde qui menace de changer leur vie à jamais…

Aprés Found, Scott Schirmer s’assagit mais ne perd pas son gout pour l’étrange et réalise Harvest Lake, une oeuvre sensorielle mystique de toute beautée plongée dans une insondable bizarrerie.




16 : Prevenge (Alice Lowe)

Synopsis : Suivant les conseils avisés de son fœtus, une femme enceinte décide de s’adonner à l’auto-justice et se débarrasse de tous ceux qui se mettent en travers de son chemin.

Après avoir rompu avec la miéverie récurrente à son son thème, Alice Lowe livre avec Prevenge une oeuvre aussi noire que cynique qui sait exprimer ses sentiments avec justesse.






15 : Grave (Julia Ducournau)

Synopsis : Dans la famille de Justine tout le monde est vétérinaire et végétarien. À 16 ans, elle est une adolescente surdouée sur le point d’intégrer l’école véto où sa sœur aînée est également élève. Mais, à peine installés, le bizutage commence pour les premières années. On force Justine à manger de la viande crue. C’est la première fois de sa vie. Les conséquences ne se font pas attendre. Justine découvre sa vraie nature.

Ne pas défendre un tel film qui vient de nos contrées serait bien dommage, c’est pourquoi malgré quelques maladresses et incohérences, avouons que Grave rempli sa mission et sort du champ audiovisuel Français classique avec une oeuvre singulière et touchante.



13 : Pet (Carles Torrens)

Synopsis : Seth, trentenaire maladroit et inquiétant, tente de séduire Holly, une serveuse, mais échoue lamentablement. De plus en plus obsédé par la jeune fille, Seth kidnappe Holly et l’enferme dans une cage au refuge animalier où il travaille.

Sur un scénario de base classique, la tournure qu’emprunte Pet lui attribue une efficacité remarquable.







12 : Trash fire (Richard Bates Jr)



Synopsis : L’histoire d’amour d’Owen et Isabel est pleine de rancoeur et de rage. Malheureusement pour eux, Isabel est enceinte d’Owen. Afin de prouver à Isabel qu’il peut être un bon père, Owen accepte de se réconcilier avec les membres de sa famille. Le couple part alors en voyage à la rencontre de la grand-mère pieuse et perverse d’Owen et de sa soeur Pearl qui a, des années plus tôt, été grievement brûlée dans un incendie…

Oeuvre irrévérencieuse accompagnée de dialogues cinglants, parfois même cultes, ce nouveau film de Richard Bates Jr s’avère être un digne aboutissement.



11 : Headshot (Kimo Stamboel, Timo Tjahjanto)

Synopsis : Un amnésique dont le mystérieux passé de machine à tuer revient à la charge alors qu’il doit combattre un baron de la drogue.

Une dose d’adrénaline ponctuée d’ultra-violence pour repousser les limites du genre et livrer tout simplement le film d’action le plus extrême jamais réalisé.






10 : The autopsy of Jane Doe ( André Øvredal)

Synopsis : Tommy, le croque-mort d’une petite ville, reçoit le corps d’une belle jeune femme non identifiée. La victime ne présente aucune trace suspecte et la cause de la mort est indéterminée…

Une ambiance étrange , un minimalisme efficace et une interprétation parfaite.


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9 : Elle (Paul Verhoeven)

Synopsis : Michèle fait partie de ces femmes que rien ne semble atteindre. À la tête d’une grande entreprise de jeux vidéo, elle gère ses affaires comme sa vie sentimentale : d’une main de fer. Sa vie bascule lorsqu’elle est agressée chez elle par un mystérieux inconnu. Inébranlable, Michèle se met à le traquer en retour. Un jeu étrange s’installe alors entre eux. Un jeu qui, à tout instant, peut dégénérer.

Un faux rape and revenge intelligent et singulier aussi perturbant que pertinent.



8 : Antiporno (Sion Siono)

Synopsis : Kioko, star de la mode, s’ennuie dans son appartement. Alors qu’elle attend Watanabe, une rédactrice en chef chargée de l’interviewer, elle commence à dominer et humilier son assistante personnelle. Mais les rôles vont peu à peu s’inverser. À moins que tout ça ne soit fictif ?

Une oeuvre schizophrène et théatrale digne d’un Sion Siono au meilleur de sa folle inventivité.






7 : Les Enquêtes du Département V – Délivrance (Hans Petter Moland)

Synopsis : Une bouteille jetée à la mer, repêchée et oubliée dans un commissariat des Highlands. A l’intérieur, un appel au secours écrit en lettres de sang et en danois. Lorsque le message échoue au Département V de la police de Copenhague, chargé des dossiers non élucidés, les années ont passé… L’imprévisible Carl Mørck, Assad, son assistant syrien au flair infaillible, et Rose, leur secrétaire, vont-ils prendre au sérieux ce SOS ?

Sur une atmosphère toujours aussi glaciale, ce troisième volet de la sage Scandinave ne descend pas en intensité et frappe de nouveau là on ça fait mal.




6 : Sam was here (Christophe Deero)

Synopsis : La voiture d’un représentant tombe en panne en plein désert californien. Isolé et épuisé, l’homme sombre peu à peu dans la paranoïa…

Une descente aux enfers sous le soleil cuisant des plus anxiogène dotée d’une rare maîtrise et de réflexions pertinentes





6 : We are the flesh ( Emiliano Rocha Minter)

Synopsis : Après avoir erré pendant des années dans une ville en ruine à la recherche de nourriture, un frère et une soeur se réfugient dans un des derniers bâtiments encore debout. A l’intérieur, ils trouvent un homme qui va leur faire une dangereuse proposition pour survivre au monde extérieur.

De la philosophie transgressive au cinéma dans les champs de la luxure et l’immoralité, or comment ne pas succomber au charme d’une oeuvre si délicieusement obscène ?





5 : The Tenant downstairs (Adam Tsuei)

Synopsis : Un propriétaire sadique manipule la vie de ses locataires par le biais d’un réseau de caméras de surveillance installées dans tout un bâtiment.

Généreux, radical et excentrique, The tenant downstairs s’avère aussi tordu qu’efficace pour la plus grande jouissance du spectateur.










4 : Safe Neighborhood (Chris Peckover)

Synopsis : À l’approche de Noël, une baby-sitter et le jeune garçon de douze ans qu’elle garde vont être confrontés à de vils intrus. Loin de se démonter, les deux jeunes vont donner du fil à retordre à leurs invités…

Délicieusement cruel, Safe Neighborhood associe des genres plutôt distincts et présente comme un divertissement. Pourtant, cette oeuvre étonnamment perverse parvient à déstabiliser d’une façons plus qu’inattendue.



3 : Alipato: The Very Brief Life of an Ember (Khavn)

Synopsis : Dans les bas-fonds de Manille, le gang Kostka est tenu par une horde d’enfants d’une dizaine d’années. Ils sèment la terreur partout où ils passent, jusqu’à ce qu’un braquage tourne mal.

Portrait néoréaliste absolument sordide tiré d’un réel fait réel encore d’actualité, Alipato dresse un tableau profondément touchant fondu dans une poésie criblée par un indéfectible nihilisme.





2 : The Neon Demon (Nicolas Winding Refn)

Synopsis : Une jeune fille débarque à Los Angeles. Son rêve est de devenir mannequin. Son ascension fulgurante et sa pureté suscitent jalousies et convoitises. Certaines filles s’inclinent devant elle, d’autres sont prêtes à tout pour lui voler sa beauté.

Aussi esthétiquement somptueux que symboliquement fort, The Neon demon expose un cinéma obsessionnel radical qui absorbe et dévore.




1 : Les Ardennes (Robin Pront)

Synopsis : Un cambriolage tourne mal. Dave arrive à s’enfuir mais laisse son frère Kenneth derrière lui. Quatre ans plus tard, à sa sortie de prison, Kenneth, au tempérament violent, souhaite reprendre sa vie là où il l’avait laissée et est plus que jamais déterminé à reconquérir sa petite amie Sylvie.

Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’entre-temps, Dave et Sylvie sont tombés amoureux et mènent désormais une vie rangée ensemble.

Avouer la vérité à Kenneth pourrait tourner au règlement de compte…

Incroyablement maîtrisé, avec ce premier film Robin Pront manipule habilement les codes du genre et les transcende subitement vers une folie insondable teintée d’une rage bouleversante.






Mention spéciale pour tous les films diffusés au Sadique-master festival (2016) que je n’inclus volontairement pas dans ce classement afin de ne pas le fausser.

  • Flop (dans le désordre) :31 (Rob Zombie), Blair Witch (Adam Wingard), Conjuring 2 (James Wan), Jeruzalem (Doron Paz et Yoav Paz).





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