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Etrange festival (jours 9 et 10) (Family Dinner, Shanks)


Réalisé par l'Autrichien Peter Hengl, "Family dinner" montre d'emblé assez clairement ses intentions ne serait-ce que par son titre plutôt évocateur. C'est donc sans surprises véritables pour le spectateur qu'il se retrouve embarqué dans les étranges vacances de cette jeune fille en surpoids qui passe la période de Pâques chez sa tante, une célèbre nutritionniste un peu trop dictatoriale. Sans s'aventurer dans le spoil, la narration ne cache rien de véritablement important mais une certaine ambiance parvient tout de même à maintenir un intérêt pour le spectateur toutefois peu transcendé par une œuvre qui manque de radicalité - ne s'ouvre que trop tardivement - alors qu'elle possédait un certain potentiel.


Curiosité loufoque des années 70, "Shanks" de William Castle est de ces pépites inclassables à cheval entre un malaise constant et une drôlerie absurde, parfois véritablement comique, qui penche presque autant du côté d'un Ré-animator que d'un Dellamore delamorte. En effet, le synopsis pas moins étrange évoque un marionnettiste devenu maitre dans l'art de manipuler les cadavres. Avec un charme crépusculaire-morbide bien à lui, "Shanks" dévoile progressivement toute son ingéniosité et nous embarque dans une histoire totalement improbable ponctuée de protagonistes qui viennent se greffer et accentuer la bizarrerie en provoquant des situations incongrues, parfois même plutôt dérangeantes. Un véritable régal d'avoir découvert ce film sur grand écran.


- Tinam (S.M)

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