L'étrange festival (2025) (Jour 1) (Odyssey, Jimmy and Stiggs)

Mardi 2 septembre

Nouveau film du talentueux réalisateur Britannique Gerard Johnson déjà remarqué pour des œuvres comme "Hyena" ou "Tony" qui chacun à leur façon savaient instiller une radicalité percutante.

Nous en attendions tout naturellement de cet "Odyssey" qui démarre non en sans un certaine cynisme dans l'enfer Kafkaïen des impitoyables combines d'agences immobilières véreuses.

Sur ces quelques éléments amorcés le ton loufoque fonctionne plutôt bien et on peut entrevoir une satire acérée. Mais rapidement la narration se perd dans des histoires périphériques et Gerard Johnson semble vouloir faire plusieurs films en un. Une certaine confusion commence à s'installer et le rythme inégal nous faire décrocher jusqu'à un final assez jouissif bien qu'absolument irréaliste qui remonte un peu l'interêt sans nous transcender.

Là encore nouveau film d'un réalisateur que l'on attend au tournant puisque Joe Begos nous a offert jusque là un sans-faute sur sa filmographie (Bliss, VFW, Chritmas bloody chritmas) son nouveau bébé "Jimmy and stiggs" nous faisait assurément de l'oeil.

Alors persuadé d'avoir été enlevé par des extra-terrestres un cinéaste (interprété par Joe Begos lui-même parfait pour son rôle) se promet de tous les exterminer aux côtés de son compère pour le moins sceptique jusqu'à ce que les festivités commencent. S'en suit alors un carnage effréné ponctué d'hémoglobine fluorescente, d'alcool, de drogues et de frénésie. En format 8 clos dans sa maison Joe Begos nous délivre une inventivité folle où les idées fusent de partout et où l'amour pour le bis fantastique déjanté des années 80 dégouline abondamment.

Assurément jouissif !

– Tinam (S.M)

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