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Jonas (2012) (Adam Rehmeier) (Critique et lien légal )+ Retour sur Bunny game


Synopsis : Se retrouvant sur une plage après une tentative de suicide échoue, Jonas croit qu’il a été épargné par Dieu pour une raison: passer le mot sur ​​le Seigneur et aider à apporter Jésus dans le cœur des gens. Ayant senti une présence divine, Jonas se promène maintenant dans les rues de Los Angeles en allant là où il croit être guider pour donner une invitation personnelle à un des personnes légèrement sceptique d’être les destinataires d’un message de Dieu lui-même.

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Deux ans après The bunny game, Adam Rehmeier nous plonge dans Jonas, une étrange expérience qui s’avère être la suite indirecte de Bunny game. Pour tout ceux qui n’ont pas encore vu The bunny game, film que j’affectionne particulièrement (avec qui j’ai des liens assez intimes) et que j’ai découvert en 2010 après maintes et maintes discutions avec le très sympathique Adam, sachez que ce film nécessite un visionnement de Bunny game car ils sont tous deux très minutieusement liés. Il se trouve que Bunny game avait pour but de nous montrer comment l’énergie négative peut détruire notre vie (d’où la prostituée débauchée qui ne se soucie de rien et entre dans la gueule du loup en totale inconscience). Mais Jonas, lui, est en fait tout l’inverse de bunny game. Il nous montre comment un homme désespéré, sinistre, psychopathe et profondément malsain tente d’améliorer sa vie par la foi et la religion.

Il se trouve que Jonas (Personnage éponyme de JONAS) est en fait une personne déjà présente dans The bunny game (et si vous ne l’avez pas encore vu, ne lisez pas ceci). Jonas est en réalité l’homme à qui le camionneur sadique refourgue la pauvre femme martyrs. Ce même camionneur sadique qui m’a fait des avances sexuelles et urophiles sur facebook, oui, c’est bien l’acteur camioneur de bunny game ( peut être à 3 grammes). Anecdote assez insolite dont je pourrais vous parler plus en détail à l’occasion. Il m’a même surnommé » little bird « ,enfin bon, ne digressons pas davantage…

Rentrons dans le vif du sujet.

Jonas, œuvre divisé en 6 versets, est une sorte d’immersion froide et cynique dressant le portrait d’un homme allant à la rencontre de diverses personnes pour propager son message divin. C’est un film réellement intéressant mais trop bavard pour mon anglais auditif assez moyen, ce qui a donc entravé légèrement ma compréhension de l’œuvre dans son intégralité. Si vous-mêmes comprenez plutôt mal l’anglais « parler » alors vous serez dans la même situation que moi. Ceci dit, ça n’empêche pas d’apprécier le film car, celui ci mise principalement sur l’ambiance, le regard et le gestuel. C’est une œuvre vraiment étrange car il ne se passe jamais rien de concret (pas de viol, pas de sang, pas de meurtre), tout est dans les gestes et les expressions du visage, les actions, les réactions. Je dirais même que le film est plutôt inquiétant car, on sent profondément que le personnage principal est un psychopathe extrêmement malsain, et bien que celui ci ne fait jamais rien de « criminel » , on ressent plus ou moins tout ce qu’il pense, toutes ses intentions, et ça refroidit… C’est d’ailleurs assez flippant de voir comment les personnages (qui sont encore une fois, de réelles personnes et non des acteurs) laissent entrer quelqu’un dans leur antre avec une telle insouciance. Pourtant, on sent que le Jonas est un homme totalement dangereux et tordu, mais il fait jamais rien, pourtant on sent tout ce qu’il pense. Nous pourrons bien sur noter l’esthétisme extrêmement soigné de ce film ainsi que la musique angoissante constante maintenant à eux deux, une ambiance pesante durant l’intégralité du visionnement. Pour les plus avides d’actions, vous aurez peut être l’impression qu’il ne se passe rien (bien que passages perturbants parviennent à maintenir l’intérêt tordu du film) mais pour les autres, n’hésitez surtout pas… Le film est entièrement et légalement disponible au visionnage à ce lien : http://jonasmovie.com/

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