top of page

Critique : His Devil’s Night (2013) (Michael MagGot)

Synopsis : Un malade mental s’échappe d’un asile dans la nuit du 31 octobre et rode dans les rues déguisé en Jésus-Christ lors de la fameuse fête Halloween . Mais derrière ce déguisement à l’eau de rose, ce n’est plus qu’une question de temps pour que cet homme déraille… La bonne clé pour débloquer son esprit scellé est à chaque tournant de son voyage fatidique …

__________________________________________________________________


Celui qui a fait les effets spéciaux de August underground mordum ainsi que le réalisateur du film experimental : I never left the withe room est un des piliers du cinéma underground/extrême/experimental au même titre que Andrey iskanov, Fred Vogel…Sauf que lui a la particularité de faire chacun de ses films en famille. Chaque membre de la famille a un rôles ou une fonctions définie, et ceci depuis son tout premier film. Il est donc indispensable pour tout membre de sadique-master qui se respecte de dévorer toute la filmographie des Maggot. His Devil’s Night c’est quoi ? Et bien, c’est un total bad trip où l’on suit un malade mental (superbement bien jouer par Micheal Maggot lui-même) durant ses pérégrinations comme si nous étions nous-mêmes à sa place. Image saturée, musique noise qui électrocute le cerveau, bien que His Devil’s Night soit moins abstrait que I never left the withe room, il garde sa base experimental. Et alors, une fois que nous sommes lancés dans cette étrange aventure aux nombreuses situations déjantées et tordues (un mec qui pisse sur un Iguane, une nana qui enflamme totalement son mec lors de jeux sadomaso…), on est happé et impossible de lâcher le film en cours. C’est d’ailleurs surement l’un des meilleurs films réellement underground et auto-produit qui soit sorti cette année. C’est une œuvre étrange, atypique, psychédélique, extrême et vraiment délicieuse. Mention spéciale pour le tout premier plan de caméra vraiment original du film.


Un point positif assez unique que seul Maggot sait faire dans le cinéma de genre, c’est intensifier une scène extrême. C’est à dire, lorsqu’une scène violente se déroule, les expressions et gestes des acteurs se décuplent réellement et les bruitages sont en parfaite adéquation avec le coté « extrême » de la scène, ainsi, on a comme l’impression que le réalisateur nous met un « coup de pression ». Je n’ai qu’une chose à dire pour clore cette critique, vivement le prochain film des Maggot ! Ps : Micheal participe d’ailleurs à l’anthologie à venir « Profan exhibit » avec son segment « Manna » Vous pouvez vous procurer His Devil’s Night ainsi que tous les films des Maggot à cette adresse : http://maggotfilms.com/maggot-store/

28 vues0 commentaire
bottom of page