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Critique : Circus of the dead (2014) (Billy Pon)


Synospsis : Une bande de clowns sadiques dirigés par un certain « Papa Corn » (clown pervers et nécrophile) jouent d’étranges numéros dans un cirque et sèment la terreur dans la ville. Ils kidnappent un homme et l’exposent face à des situations de la vie courante qu’il prenait pour acquis, mais de la manière la plus horrible.


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Après un premier court métrage intitulé « Doll boy » dont Circus of the dead est une suite indirecte, Billy Pon reprend du service et nous offre son premier long métrage. Dès l’introduction il est difficile de croire que nous avons réellement affaire à un film indépendant puisque le visuel comme les jeux d’acteurs et la mise en scène semblent particulièrement maîtrisés. Il faut bien dire qu’avec Parrish Randall jouant le père de famille gentil (Chillerama) et Bill Oberst Jr jouant le Papa Corn (Abraham Lincoln Tueur de Zombies, Resolution) le casting s’annonce prometteur. Avec un humour très noir Billy Pon parvient à installer une ambiance et la froideur lubrique de Papa Corn plante le décor.


Nous découvrons ensuite l’histoire de cette petite ville Américaine, de ses habitants, et suivrons la petite sortie anodine d’une famille dans ce fameux cirque de la mort. Dés lors que le rythme est lancé cela ne s’arrête plus ; situations improbables, Clowns hystériques lâchant leurs nerfs dans la joie et la bonne humeur sur leurs pauvres victimes contraintes malgré elles à participer à leurs numéros tordus. Bien que Circus of the dead soit vendu comme « le show le plus gore de la terre », les scènes sanglantes ne sont pas l’intérêt principal du film puisqu’elles sont rapidement passés, rarement explicites et finalement assez peu nombreuses. Mais l’inventivité comble tout cela ! On ne manque pas d’idées et toutes les pauvres personnes rencontrant la route de nos clowns sadiques se feront joyeusement trucider selon des cartes joker tirés au sort par notre Papa Corn adoré.


Adoptant un style eighties quelque peu kitch, le film se divise entre le rire des situations déjantées et l’inquiétude provenant la folie des nos protagonistes se retranscrivant rien que dans le regard glacial de Papa (et encore une fois, quelle prestation pour Bill Oberst !). Parfois nous venons à nous demander pourquoi telle ou telle scène s’incruste furtivement dans la narration, mais finalement nous sommes content qu’elle soit là, et bien que certains passages valent vraiment le coup d’œil et que j’aimerais vous en dire plus, puisque le film n’est pas encore sorti je suis contraint à éviter toutes sortes de spoil, vous m’en voyez désolé. Du sang, du gore, du cirque et des clowns ! Comme si Clownhouse avait rencontré nos bons vieux slashers des années 80 et que les tueurs étaient interprétés par les membres de Insane Clown Posse.

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