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Etrange festival (Jour 2) (The Begotten Cycle)






















Séance plutôt exceptionnelle lors de cette seconde journée puisque c'est non seulement l'occasion de re-découvrir l'inclassable, le mythique - l'incarnation même de l'OFNI - "Begotten" et d'y découvrir sur grand écran les deux autres films de son réalisateur; "Polia and blastema" et "Din of celestial birds". Ces 3 œuvres forment ainsi le triptyque métaphysique de leur créateur, E.Elias Merhige qui, lors de sa présentation, s'adresse au public et confesse avoir choisi le cinéma puisqu'il s'agit, selon lui, du meilleur médium pour transmettre le divin. Une déclaration qui frappe fort et qui fait échos avec cette face de sa cinématographie indéniablement versée dans une forme pure de mythologie qui se discerne assez clairement.





















Film phare de la trilogie, redécouvrir "Begotten" sur grand écran - en 4K - ne retire à son aura incroyable et l'on ressent toujours comme une indescriptible sensation nous poussant à penser que la pellicule de cette œuvre traumatiques pour bon nombre de nos adolescences reste indubitablement habitée, hantée. Dieu s'éventre lui-même, éjacule et se recouvre de sa semence; des nomade brulent son fils et le tout se termine dans un carnage apocalyptique avec la Terre-Mère.

La fascination hypnotique qu'exerce Begotten avec ce noir et 16mm inversé n'a de toute évidence rien perdue avec le temps puisque sa forme même le veut et l'impose : c'est un film intemporel et même...littéralement hors du temps.


























Dans la chronologie, la trilogie démarre donc avec "Polia and Blastema" (2021) qu'.Elias Merhrige présente comme un "opéra cosmique" (d'une beauté - mélanges d'images et de sons - assez éblouissante) et qui nous assaille d'images psychédéliques représentant la création du "tout" à travers des matières organiques et inorganiques dans l'univers au beau milieu de ce qui semble être le néant, le paradis ou l'enfer. Vient ensuite Begotten (1990) que l'on peut situer dans un univers "terrestre", puis arrive alors le court-métrage "Din of celesial birds" (2006) qui y succède directement et traite plus ou moins les mêmes idées avec l'ajout de méthodes analogiques et numériques.


Une véritable expérience hors norme !


-- Tinam (S.M)

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