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Sadique-master

Etrange festival (2024) (jours 1 et 2) (Kills, Swiming home)


Mardi 3 septembre























Alors que cette 30éme édition de l'Etrange festival devait s'introduire pour moi par l'étrange OFNI contemplatif "Sanatorium", je commence donc les festivités - pour cause de séance complète - par le autrement plus dynamique "Kill" de Nikhil Nagesh Bhat qui se présente assez clairement comme un rejeton Indien du désormais cultissime "The Raid".

Le contexte se pose sans fioritures autour d'un attaque de bandits à bord d'un train où les passagers sont malmenés et dépouillés. Seulement, un membre des forces spéciales compte aussi parmi la population présente et celui-ci entreprend une vengeance sans merci lorsque les criminels s'en prennent à sa dulcinée. Aprés une certaine mise en situation et quelques réactions modérées parfois frustrantes (mais inhérentes au concept du film), "Kill" nous offre une particuliérement jouissive boucherie ponctuée d'os brisés, de chaires tranchées et de charclage dans tous les sens.

Ca fonctionne efficacement et les chorégraphies fluidifient les combats qui se succèdent à un rythme soutenu qui délivre au spectateur un lot savamment dosé d'adrénaline.

Même si le film sortait au cinéma quelques jours aprés, c'était un plaisir de démarrer l'étrange festival avec une telle réjouissance où les méchants sont trés méchamment corrigés !



Mercredi 4 septembre
























Seconde journée de l'Etrange festival avec une œuvre radicalement différente à celle du jour précédent puisque Swiming home de Justin Anderson s'inscrit dans parmi les nombreux post-Théorème, à savoir des home-invasion insidieux où une famille à l'équilibre précaire se retrouve subvertie par un élément extérieur - souvent une personne - s'introduisant ans leur quotidien.

Et c'est là ce qu'il se passe lorsque en plein délitement de mariage une jeune femme nue baignant dans la piscine vient bousculer les habitudes.

Si la bizarrerie est bien présente, les enjeux de Swiming home restent assez flous et le malaise diffus qui fonctionne durant l'intégralité du métrage manque tout de même de fulgurances pour percuter le spectateur.



– Tinam (S.M)

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