Jury
Allison Belmont (Actrice/Performeuse) (USA)
Originaire des Etats-Unis mais vivant en Allemagne, Alisson a 32 ans et consacre sa vie à l'exploration de la mort. Voyageuse aguerrie, elle arpente différentes terres en errance au beau milieu des forêts Alpines ou entreprend à travers le monde différents pèlerinages entres les pierres tombales, les cimetières ou autres monuments sépulcraux.
Grande passionnée de cinéma sombre, érotique et déviant, elle rejoint elle-même le collectif d'artistes radicaux "White Gardiena" (dirigé par Daniele Valiente) où elle laisse libre court notamment deux autres passions : le sang et l'automutilation.
Elle participe ainsi à certaines vidéos cultes du collectif où on peut la voir enfoncer des clous dans des mains (pour de vrai), manger des doigts préalablement découpés (no fake non plus), ou se livrer à des rituels ésotériques nue et ensanglantée.
ps : Allison est une des principales protagonistes du documentaire « The Art of self-harm » diffusé lors de cette 9éme édition du Sadique-master festival.
Diego Mezarina (Réalisateur/producteur) (Pérou)
Réalisateur et producteur de cinéma, Diego Mezarina se spécialise rapidement dans le domaine de la réalisation et du scénario. Il enchaine alors des spots publicitaires, pilotes de télévision documentaires et courts-métrages dont certains circulent dans des festivals Latino-Américains et Européens.
En France, on le connait surtout pour son court-métrage erotico-gore « Ego-to Absolvo » remportant le prix du public lors de la 7éme édition du Sadique-master festival et intégrant, aux côtés de son autre court-métrage « Intocable » la seconde édition du DVD des Infâmes court-métrages du Sadique-master festival. Actuellement, il est en phase de pré-production de son premier long métrage : « Work in Progress », avec sa production « El Diego Producciones ».
Lors de cette 9éme édition du Sadique-master festival sa présence a une fonction assez particulière car en plus de venir y présenter « Ego to Absolvo 2 » , Diego va réaliser lors de l’événement – sur place et plus largement sur Paris - un faux documentaire (intitulé « Work in Progress) dans l’esprit de « Sorgoi Prakov : My Européen dream » où les gens présents au Sadique-master festival seront intégrés.
Dans une perspective complètement méta, Diego compte l’an prochain nous permettre de diffuser lors de la 10éme édition le mockumentary partiellement réalisé durant la 9éme.
Gyula Noesis (France/Italie) (Réalisateur/Acteur/Experimentateur/Performateur/acteur)
(Biographie rédigée par l'auteur) : Né à Florence sous une éclipse annulaire de Soleil et scolarisé en France aux pieds de la tour entre les murs de laquelle le comte de Cagliostro mena bonne part de ses expérimentations alchimiques, Gyula Noesis a grandi au sein d’un mouvement chrétien apocalyptique, souhaitant ardemment, depuis sa tendre enfance, la destruction de la majeure partie de l’Humanité. Après avoir débuté son activité scénique en tant que chanteur d’un groupe de punk hardcore, il est remarqué par Jean-Louis Costes, avec lequel il formera le tandem de missionnaires d’une tournée (Holy Virgin Cult) qui les fera se produire devant environ soixante-dix auditoires, en Europe et aux États-Unis, invités par les Murder Junkies à venir se trémousser dans le cadre de la célébration du dixième anniversaire de la mort de GG Allin. Suite à son ascension d’un volcan de six mille mètres d’altitude (le Licancabur), volontairement sans nourriture ni eau, échappant de peu à une mort par hypothermie, il travaille en tant que fossoyeur puis démolisseur afin d’autofinancer une longue marche solitaire devant commencer en Sibérie, sur la péninsule du Kamtchatka, et s’achever, six ans plus tard, à Ciudad de México. Mais ayant perdu 21 kg en 27 jours sans avoir su s’éloigner de plus de cent kilomètres de Petropavlovsk, il retourne en Europe, non sans avoir auparavant, sous le coup de la déception, attenté à sa propre vie en frôlant l’hémorragie cérébrale pendant qu’il se faisait grossir de 10 kg en 5 jours. Incapable d’intéresser à son art le moindre galeriste de Berlin durant un séjour de trois ans dans cette ville, il part effectuer, en Amérique du Sud, un voyage long de 18 mois qui l’amène à traverser à pied en 3 jours et sans nourriture 153 kilomètres de désert de sel, à être brièvement retenu prisonnier par une tribu de Waris encore récemment cannibale, à tenter d’apprendre à chasser à l’arc avec une tribu d’Ashéninkas, et à être introduit aux rituels d’obédience macumba par une amie médium. À son retour, à Florence, il s’entraîne pendant plus de trois mois avec l’une des quatre équipes de calcio storico fiorentino (i rossi), cherchant à se faire sélectionner pour le tournoi annuel de ce jeu de balle considéré comme le plus violent au monde. Pendant son activité de croque-mort et maître de cérémonies funéraires, expérience qui lui a permis de manipuler une centaine de cadavres et de procéder à une exhumation, il se fait recoudre par deux fois le sphincter anal sous anesthésie générale pour avoir déféqué trop souvent de manière explosive. Encore convalescent, il se rend auprès d’une tribu sateré-mawé dans le but de se soumettre à l’infinie douleur du rituel de la tucandeira, consistant à se faire piquer les mains simultanément par des dizaines de fourmis géantes (Paraponera clavata) dont le venin est plus cuisant que celui des abeilles (cf. aux travaux de Justin Schmidt). L’année suivante, dans une forêt magique située aux pieds d’une montagne sacrée, il a le privilège d’assister aux nombreuses possessions, parfois sanglantes, de Vénézuéliens vouant un culte à l’entité María Lionza. Pour retrouver une bonne condition physique après la période Covid, il entreprend de traverser à pied l'Arménie (de Hrazdan à Meghri), où, atteint de cécité des neiges, il perd la vue pendant 48 heures. Durant un voyage en Inde, il fréquente assidûment un temple, au Rajasthan, qui est réputé pour ses exorcismes, dans lequel il se fait caresser par une jeune fille possédée par un démon. Après quoi, il réside pendant trois mois à deux cents mètres de Manikarnika Ghat, au contact de la secte hindouiste cannibale des Aghoris, réussissant à consommer de la chair h****** sans que personne ne soit blessé. Il est actuellement affairé à tirer, dans son laboratoire, des photographies argentiques sur lesquelles on le voit recouvert d’excréments de la tête aux pieds.
